Une arche de Noé génétique

07/12/2022

Afin d’éviter la disparition définitive de nombreuses espèces animales menacées, la Fondation Pairi Daiza et la biotech vétérinaire Revatis s’associent pour de stocker un très grand nombre d’échantillons biologiques.

De nombreuses espèces animales étant menacées de disparition, certaines initiatives sont prises ces dernières années en vue de créer des biobanques qui doivent permettre de stocker des échantillons biologiques de ces animaux.

C’est à cette fin que la Fondation Pairi Daiza s’est associée avec la biotech vétérinaire Revatis. Spin-off de l’Université de Liège, cette dernière est spécialisée dans la médecine régénérative vétérinaire et humaine et a développé une technique brevetée de prélèvement et de production de cellules souches permettant la régénération de différents organes.

L’entreprise basée à Marche-en-Famenne (province de Luxembourg) se profilait donc comme le partenaire idéal de la fondation du célèbre parc zoologique belge de Brugelette (province de Hainaut) pour développer une sorte d’arche de Noé moderne destinée à recueillir le patrimoine génétique d’espèces animales sauvages.

Les premiers tests visant à prélever des cellules souches sur les animaux du parc ont déjà débuté. Basée sur une microbiopsie musculaire de quelques milligrammes, la technique de prélèvement n’occasionnerait pratiquement aucun désagrément à l’animal selon les responsables du projet.

A très long terme (on espère !), ces cellules souches pourraient représenter le dernier espoir pour des espèces condamnées à disparaître. Car si une population se réduit au point de menacer sa subsistance, des embryons de ces espèces pourraient alors être constitués à partir des cellules souches stockées.

Un scénario qu’on espère encore éviter bien entendu !