La bio-encre peut-elle pallier le manque de dons d'organes ?

22/06/2023

BIO INX, une nouvelle spin-off de l'Université de Gand et de la VUB, travaille sur une bio-encre qui peut être utilisée pour imprimer en 3D des structures complexes telles que des organes et des tissus humains à base de cellules souches.

Avec cette technique innovante, la filiale de l'Université de Gand et de la Vrije Universiteit Brussel (VUB) à Zwijnaarde veut tenter de remédier à la pénurie aiguë d'organes de donneurs. Produire des « pièces détachées » humaines à l'aide d'une imprimante 3D. Comparez le tissu à un mur, les cellules aux briques et la bio-encre au mortier entre les deux. La bio-encre rend les cellules imprimables et leur permet ensuite de se développer. Les matières étrangères sont progressivement décomposées et se dissolvent jusqu'à ce qu'il ne reste finalement que du tissu pur.

Récemment aux États-Unis, à titre d'essai, une douzaine de patients ont reçu une oreillette imprimée en 3D à partir de leurs propres cellules. Cependant, nous ne sommes pas encore prêts pour des versions imprimées d'organes complexes tels qu'un cœur ou un foie. Pour l'instant, on doit se contenter de tissus utilisables en labo. Ceux-ci s'avèrent utiles de toute façon pour la recherche sur l'impression d'organes, ou pour tester des médicaments ou des cosmétiques en remplacement des tests sur les animaux.

Dès que cette technologie aura été pleinement développée et maitrisée, et que le cadre juridique correspondant aura été créé, nous devrions nous attendre à l'avenir à une réduction progressive du nombre de personnes sur les listes d'attente pour un organe.