IMEC, cet acteur-clé dans le domaine des puces électroniques

La Commission européenne met en place une nouvelle stratégie en matière de puces électroniques. L’objectif affiché est de doubler la production de semi-conducteurs d'ici 2030. Cela permettra de passer à 20% de parts de marché au niveau mondial et de retrouver ainsi une relative indépendance par rapport aux productions chinoises et américaines.

Car durant la pandémie, la demande de puces a explosé et certains secteurs industriels (jeu vidéo et automobile en particulier) ont été confrontés à une pénurie mondiale qui n’a échappé à personne. On s’accorde aussi à penser que cette demande continuera d’augmenter à l'avenir car les puces constitueront la base de la technologie de pointe dans de nombreux secteurs, que cela soit pour les soins de santé numériques, les voitures autonomes en passant par les nouvelles formes de connectivité telles que la 5G ou après la 6G.

IMEC, avec son laboratoire de haute technologie de plus de 4.000 m², est considéré comme l’un des centres de recherche les plus performants au monde dans le domaine des technologies des puces. Cet institut se trouve à la pointe en termes de recherche de nouveaux modes de production de puces toujours plus puissantes, plus performantes, plus petites et plus économes en énergie.

Bien que soucieux de garder son indépendance en n’ayant jamais noué de partenariats commerciaux contraignants, l’institut de recherche basé à Louvain se trouve donc aujourd’hui au cœur des grandes ambitions affichées au niveau européen.