Coronavirus : Une capacité de testing inégalée

02/07/2020

L’Université de Liège a mis au point une méthode de dépistage du coronavirus unique au monde. Reposant sur un kit d’autoprélèvement, elle est totalement automatisée et peu coûteuse.

Cette nouvelle méthode visant à démultiplier le nombre de tests est possible grâce à une simplification et rationalisation de toutes les étapes du processus.

Tout d’abord, le prélèvement ne sera plus effectué par du personnel médical comme c’est le cas aujourd’hui via un écouvillon dans les voies nasales. Comme l’explique Fabrice Bureau, vice-recteur à la recherche de l’ULiège, « Il a été démontré que la salive n’est pas très loin du liquide naso-pharyngé pour la détection, on peut se satisfaire d’un échantillon de salive déposé, dans un tube adapté, par la personne testée elle-même ».

Vient ensuite l’étape plus délicate de la manipulation en laboratoire des échantillons qui doivent être analysés. Grâce à cette nouvelle méthode, plus besoin d’exposer le personnel médical non plus. « Ce sont des machines automatisées qui vont ouvrir les tubes et les transférer vers les boîtes pour l’étape d’extraction de l’ARN viral » poursuit Fabrice Bureau.

Dans un premier temps, ce type de dépistage sera lancé dès septembre 2020 en région liégeoise avec  50 à 60.000 tests par jour. Mais l’objectif est d’étendre ce dispositif à l’ensemble du pays en se donnant les capacités de tester l’ensemble de la population une fois par mois. Car mieux monitorer la circulation du virus pourrait empêcher un ‘reconfinement’ général en cas de résurgence du virus.