Projet géant d'énergie éolienne en mer du Nord

01/06/2022

Les combustibles polluants tels que le charbon, le pétrole et le gaz naturel cèdent de plus en plus la place aux énergies renouvelables telles que l'énergie solaire, hydraulique et éolienne. La Belgique saute dans le train de la centrale verte européenne en mer du Nord.

Les prix de l'énergie ont atteint des sommets sans précédent et il ne semble pas que cela soit près de changer. À cela s'ajoute l'urgence de réduire notre dépendance vis-à-vis de pays comme la Russie tout en continuant à garantir l'approvisionnement. Plus que jamais, la production à grande échelle d'une énergie alternative bon marché et sans émissions de CO₂ est donc un objectif à atteindre.

Avec le Danemark, l'Allemagne et les Pays-Bas, la Belgique vise un vaste réseau de parcs éoliens en mer. La modeste capacité de 15 gigawatts (GW) que les quatre pays ont accumulée au cours des 30 dernières années doit être augmentée de manière significative : 65 GW en 2030 et 150 GW en 2050. En d'autres termes, dix fois la capacité actuelle ou l'équivalent de 75 grands réacteurs nucléaires et suffisamment pour fournir de l'électricité à pas moins de 150 millions de familles. Soit dit en passant, selon l'UE, le double est requis pour la neutralité climatique.

Les chefs de gouvernement respectifs ont récemment signé l'accord sur la transformation de la mer du Nord en centrale éolienne en présence de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à Esbjerg, au Danemark.

Il est clair qu'en tant que partenaire de ce grand projet, la Belgique, avec son littoral de moins de 70 km, a un énorme potentiel.

Et comme on dit en Belgique, l’union fait la force !