La Belgique investit toujours plus dans l’hydrogène vert
Avec la construction d’une très grande unité de production d’électrolyseurs, le groupe John Cockerill se profile comme un acteur-clé dans la production de l'hydrogène vert au niveau mondial.
L’entreprise John Cockerill, dont le siège est à Seraing (province de Liège), accroit ses dernières années la part de ses investissements dans le secteur des énergies renouvelables. En se spécialisant surtout dans la conception d’électrolyseurs, elle ambitionne de devenir un leader mondial dans le domaine de l’hydrogène vert.
Cette stratégie du groupe John Cockerill se concrétise par le développement à travers le monde de « gigafactories, soit des usines capables de produire 1 GW/an. Déjà construites en Chine et en Inde, ces types d’unité de production devraient être prochainement implémentées au Moyen-Orient et bien sûr en Europe.
S’inscrivant dans une volonté européenne d’accroître son indépendance sur le plan énergétique, l’objectif est de se donner les moyens d’accélérer la cadence dans la fabrication d’électrolyses. Outre la première usine qui démarrera très prochainement en Alsace (France), le groupe John Cockerill vient d’annoncer la création d’une deuxième très grosse unité de production d’hydrogène vert à l’horizon 2025 sur le sol belge.
Dans trois ans, la capacité de production annuelle de John Cockerill en hydrogène vert sera donc portée à 8 gigawatts au niveau mondial dont la moitié sur le continent européen.