Banksy, génie ou vandale ?
Une exposition du célèbre et mystérieux artiste de rue, Banksy, s’est ouverte au numéro 5 de la Grand-Place de Bruxelles.
Il s’agit de réalisations prêtées par des collectionneurs privés et rassemblées dans l’ancien siège de la KBC, totalement réaménagé pour accueillir 80 de ses œuvres authentifiées, qui se sont déjà arrêtées à Moscou, Madrid, Hong Kong ou encore Las Vegas. Comme c’est souvent le cas quand une rétrospective s’intéresse à son travail, l’événement est mis sur pied sans l’accord de l’artiste.
L’exposition s’attache aux messages qu’il livre sur les murs partout dans le monde, tout en mettant en évidence de nombreuses causes qu’il veut défendre: la cause palestinienne, la lutte contre les guerres, les violences policières, l’absurdité du monde politique et, élément principal, la lutte contre le consumérisme qui semble être la plus importante à ses yeux.
Apparemment britannique et actif depuis les années 1990, il utilise la peinture au pochoir pour faire passer ses messages, qui mêlent souvent politique, humour et poésie. Ses œuvres sont également célèbres pour leur mise en situation. Une œuvre de Banksy tracée sur une des portes du Bataclan n’a pas la même charge émotionnelle in situ que dans un espace muséal.
La scénographie, entre autres numérique (une partie de l’exposition est constituée d’une réalité virtuelle) vous embarquera de manière novatrice dans l’univers controversé et souvent polémique de Banksy à travers de nombreuses sculptures, vidéos, photos, oeuvres originales et sérigraphies en édition limitée.