Le port d’Anvers se prépare aux défis climatiques

25/11/2021

En permanente croissance sur le plan commercial, le Port d'Anvers engage aussi d’importants investissements visant à rencontrer les enjeux climatiques.

Occupant la deuxième place européenne, derrière Rotterdam (Pays-Bas), le port d’Anvers concentre en son sein un immense complexe pétrochimique produisant 18 millions de tonnes de CO2 sur une base annuelle. Un immense défi reste donc à relever pour les autorités portuaires afin de se conformer à l’objectif européen d’une réduction de 55 % des émissions en 2030.

Des investissements colossaux se chiffrant en milliards d’euros devront être consentis pour liquéfier le dioxyde de carbone et l’expédier vers la Norvège ou le Royaume-Uni afin qu’il soit stocké dans d’anciens gisements gaziers. L’objectif est d’arriver à l’horizon de 2030 à répondre à la volonté affichée par la Belgique de devenir un pays leader dans le domaine de l’hydrogène « vert ». Cela passera par la fabrication d’hydrogène à partir d’eau et d’électricité issue d’énergies renouvelables, avec une empreinte carbone nulle.

Le développement de cet hydrogène vert implique aussi que les armateurs se tournent vers de nouveaux types de navires de transport. De son côté, le port d’Anvers doit encore construire un terminal de liquéfaction et développer son réseau de canalisations dans les années qui viennent.

La mutation du poumon économique belge que représente le port d’Anvers, est donc en marche pour s’inscrire dans une économie internationale plus respectueuse de la planète.