Un peu de mayonnaise crémeuse sur des frites belges

Les frites belges inégalées sont à juste titre louées à maintes reprises. Cela inclut notamment la sauce froide jaune très clair connue sous le nom de mayonnaise. Un nom aussi fluide que la sauce elle-même.

Nous, Belges, combinons principalement cette substance un peu acide avec des frites ou la mélangeons à des salades. Nous n'aimons pas vraiment la variété la plus sucrée. Ne vous y trompez pas : la mayonnaise faite maison est qualitativement supérieure à la mayonnaise industrielle. Toutefois, il est important de savoir qu'elle ne se conserve pas aussi longtemps. Pour une mayonnaise fraîche, il faut des jaunes d'œufs, du vinaigre naturel, de l'eau tiède, de la moutarde forte, de l'huile d'arachide ou une autre huile du poivre et du sel et éventuellement du jus de citron.

La composition officielle est un sujet sérieux depuis près de 70 ans. En 1955, notre loi prescrit que la fameuse sauce doit contenir, entre autres, au moins 80 % de matières grasses et 7,5 % de jaune d'œuf. En 2015, cette proportion a été réduite respectivement à 70 % et 5 % de jaune d'œuf de poule dit techniquement pur, ce dernier pouvant contenir au maximum 20 % de protéines.

L’origine du nom "mayonnaise" a plusieurs explications. La plus courante nous ramène à l'île baléare de Minorque au milieu du XVIIIe siècle, plus précisément à la ville de Mahón (Maó en catalan). Les Français venaient de chasser les Anglais. Avec les quelques ingrédients qui restaient, le chef français a préparé une sauce de victoire, la mahonaise, qui a ensuite été francisée en mayonnaise.

Une frite se déguste dans un cône en papier à l'aide d'un bâton en bois à deux dents. C'est ce que veut la tradition - et aussi le souci de l'environnement.

Un Schaerbeekois, a même inventé pour l’expo universelle de Milan (2015) un cornet aéré qui maintient les frites croustillantes et cerise sur le gâteau ou plutôt mayonnaise sur les frites, un compartiment sauce intégré pour une dégustation plus pratique.