Sept années de croissance régulière pour l’UCB

03/03/2021

Malgré la crise sanitaire, qui a interrompu un moment ses essais cliniques en cours, l’UCB, l’entreprise belge biopharmaceutique ayant pour activités principales la recherche, le développement et la commercialisation de produits pharmaceutiques et biotechnologiques, a révélé des résultats annuels supérieurs aux dernières prévisions.

 

L’UCB a enregistré, en 2020, un chiffre d’affaires de 5,3 milliards d’euros, soit une progression de 9% par rapport à 2019. Ce résultat a été porté par le Cimzia, destiné aux personnes atteintes de maladies auto-immunes et inflammatoires, dont les ventes ont atteint près de 1,8 milliards d’euros (+5%) et par l’antiépileptique Vimpat dont les ventes se sont élevées à 1,45 milliards d’euros (+10%).

Ces deux brevets vont être perdus dans un avenir proche : celui du Vimpat en 2022 et celui du Cimzia en 2024. Pour compenser ces pertes brutales, la société compte, notamment, sur le lancement d’un nouveau produit, qui arrive en phase de commercialisation et devrait être disponible dans la deuxième moitié de 2021 : le Bimékizumab, pour les personnes atteintes de psoriasis (une maladie inflammatoire de la peau) modéré à sévère.

Mais la croissance des nouveaux produits est plus lente que la perte du brevet. C’est pourquoi la croissance sera un peu moins régulière, moins linéaire, entre 2021 et 2025. L’UCB affiche néanmoins son ambition de croissance pour 2025 et table sur un chiffre d’affaire de 6 milliards d’euros  à cet horizon.