Eddy Merckx invaincu, 50 ans après sa première victoire au Tour de France en 1969

04/07/2019

Cannibale, Bourreau de vélo, Beethoven du Tour... ne sont que quelques-uns des surnoms que notre compatriote et plus grand cycliste de tous les temps a accumulés.

Ces associations, quelque peu effrayantes, contrastent cependant avec son tempérament profondément bon et sa modestie. Mais il faut aussi souligner la bravoure, la volonté, la persévérance et le caractère fort  qui le caractérisent. Pour ses mécaniciens, il est aussi un tatillon. Et enfin et surtout : c'est un vrai Belge, un lien entre les communautés, dont tout le monde, jeunes et moins jeunes, est fier et pour qui on lève son chapeau avec respect.

 

Spécialement pour Eddy Merckx, la direction du Tour de France a déplacé le Grand Départ 2019 de la Vendée à Bruxelles pour célébrer le 50ème anniversaire de sa première victoire au Tour et le 100ème du premier maillot jaune qu’il est le seul à l’avoir porté si longtemps. Un hommage de taille. Enfant, il livrait déjà les courses aux clients de l'épicerie de son père, en vélo. L'ancien champion de 74 ans, qui ne compte pas moins de 525 victoires à son actif, n'a rien perdu de sa gloire passée. Les publicitaires de l'époque se l’arrachaient pour leur marque, de la lessive à l'huile de friture en passant par les cigarettes (eh oui, c’était une autre époque...). On lui demande encore de courir à des interviews, des conférences, des salons du livre, des expositions et toutes sortes d'autres événements publics. Il y a même une station de métro et une place qui portent le nom de celui que l’on peut appeler notre champion belge.