Première mondiale en parapente

Des années de préparation s’avèrent nécessaires pour mener à bien une expédition aussi risquée. A plusieurs reprises, Tom de Dorlodot s’est rendu au Pakistan avec cet objectif jamais atteint auparavant. Cette sixième tentative aura finalement été la bonne.

S’élancer en parapente vers une zone totalement inhabitée, pour un périple de plusieurs dizaines de kilomètres, représente un défi très périlleux. Il faut d’abord traverser la région très hostile du Glacier du Baltoro puis attendre des courants ascendants favorables, mais souvent capricieux. Et enfin dans ces déserts de glace,  on parvient à côtoyer des sommets à plus de 8.000 mètres d’altitude.

Outre une préparation minutieuse du parcours et une totale maitrise technique de cette discipline sportive, de bonnes aptitudes physiques et un mental à toute épreuve sont essentiels lorsqu’une fois en vol, un retour vers la terre ferme n’est plus envisageable avant des heures.

Contraint aussi d’improviser avec l’aide de son ami Horacio Llorens dans ce décor jamais survolé jusqu’alors en parapente, l’aventurier belge a ainsi pu frôler des montagnes mythiques comme les Trango Towers, la Muztagh Tower, le Broad Peak et le Gasherbrum IV. Durant ce vol long de sept heures, le natif d’Ottignies (province du Brabant wallon) a surtout pu atteindre le K2 (8.611 m), la deuxième montagne la plus haute de la planète après l’Everest (8.849 m).

Bravo à Tom de Dorlodot pour cette prouesse jamais accomplie dans l’histoire de cette discipline particulièrement éco friendly.