EN ROUTE VERS LES JO DE PARIS : JUDO ET TAEKWONDO

Le judo est un art martial, dérivé du jiujitsu. Créé au Japon par le Dr. Jigoro Kano lorsqu’il ouvre son premier dojo en 1882, judo signifie en japonais « voie de la souplesse ».

L’objectif est de projeter son adversaire au sol, de l’immobiliser ou de l’obliger à abandonner en utilisant des clés articulaires et des étranglements. Il existe deux principaux types d’avantages dans le judo moderne. Le Ippon consiste en un impact significatif sur le dos avec force, vitesse et contrôle, ou un abandon (causé par un étranglement ou une clef de bras), ou encore une immobilisation au sol de 20 secondes. Le Ippon donne immédiatement la victoire à celui qui l’inflige à son adversaire. Le waza-ari, lui, fait suite à un impact pour lequel il manque l’un des trois critères du Ippon, ou une immobilisation inférieure à 20 secondes (mais supérieure à dix secondes). Deux waza-ari équivalent à un Ippon et donnent la victoire à celui qui les exécute.

Le judo est divisé en catégories de poids pour les femmes et les hommes, avec des combats de quatre minutes, donnant lieu à une prolongation si le score est à égalité.

La Belgique peut s’en enorgueillir d’avoir compté de nombreux champions aux cours des dernières décennies. Et nos judokas présents à Paris brigueront bien sûr des médailles.

Hommes

• Jorre Verstraeten : Né le 4 décembre 1997 à Louvain, ce judoka exerce dans la catégorie des poids légers (moins de 60 kg). Il a récemment remporté des médailles de bronze lors des grands tournois internationaux de Tel Aviv et d’Antalya.
• Matthias Casse : Cet Anversois né le 19 février 1997 sera aligné dans la catégorie des moins de 81 kg. Il s’est déjà hissé à la première place mondiale et a été médaillé d'argent aux championnats du monde 2023.
• Toma Nikiforov : Ce judoka belge d'origine bulgare, né le 25 janvier 1993, exerce dans la catégorie des moins de 100 kg. En 2021, il avait obtenu la médaille d'or lors des Championnats d'Europe.

Femmes

• Gabriella Willems : Née le 1er juillet 1997, cette judokate belge exerce dans la catégorie des poids moyens (moins de 70 kg). Elle a été trois fois championne de Belgique dans sa catégorie. En mai dernier, elle a terminé à la 5e place des Championnats du monde à Abou Dabi après avoir notamment battu la 4e mondiale Michaela Polleres au troisième tour.

Le taekwondo est un art martial originaire de Corée, qui signifie « la voie des pieds et des poings ». Il date de l’ère des Trois-Royaumes (-50 avant J-C.). Ce n’est qu’au début du 20e siècle que ce sport s’exporte pour aboutir en 1973 à la création de la Fédération internationale de taekwondo (WTF).

Cet art martial est basé sur une combinaison rapide de mouvements des jambes et des bras, et se déroule sur une aire de combat en forme d’octogone, sur trois rounds de deux minutes chacun. Les points sont marqués en fonction de la technicité du coup porté ; par exemple, un coup de pied porté à la tête vaut plus de points qu’un coup au niveau du torse, ou encore une technique retournée sera valorisée par des points additionnels. Des pénalités peuvent être attribuées pour différentes fautes commises par les combattants.

• Sarah Chaâri : En à peine deux ans, la native de Charleroi s’est déjà forgé un impressionnant palmarès. En 2022, elle avait déjà été sacrée championne du monde chez les juniors en août, à Sofia, et chez seniors en novembre, à Guadalajara. En 2023, elle avait aussi décroché l’or aux Jeux européens à Cracovie. Cette année, Sarah Chaâri a été sacrée championne d’Europe. Elle sera alignée dans la catégorie des poids moyens de 57-67kg.

Articles précédents : Escalade & Escrime - Triathlon - Tennis de table & Golf - Aviron & Canoë-Kayak - Natation - Gymnastique - Voile - Boxe