EN ROUTE VERS LES JO DE PARIS : ESCALADE ET ESCRIME
A l’approche des Jeux Olympiques, chaque semaine, nous présentons les sportifs qui auront le privilège de défendre les couleurs de la Belgique à Paris entre le 26 juillet et le 11 août 2024. Nous effectuons cette présentation discipline par discipline… Aujourd’hui, nous mettons en lumière Hannes Van Duysen en escalade et Neisser Loyola à l’épée !
L’escalade sportive en tant que pratique compétitive est née en 1985 à Bardonecchia, en Italie près de Turin, dans le cadre d’un événement appelé « SportRoccia », la première compétition de difficulté jamais organisée. Un an plus tard est organisée la première manifestation sportive sur un mur artificiel, à Vaulx-en-Velin près de Lyon.
Au programme olympique de l’escalade sportive, les épreuves regroupent trois disciplines, le bloc, la vitesse et la difficulté. Le « bloc » consiste à escalader des structures de 4,5m de hauteur, sans corde mais avec des tapis de réception, dans un temps contraint et avec le moins de tentatives possibles.
L’épreuve de vitesse consiste en une spectaculaire course contre la montre en duels éliminatoires en un contre un, mêlant précision et explosivité. Les meilleurs athlètes grimpent un mur incliné à 5 degrés de 15 mètres en moins de 6 secondes pour les hommes et moins de 7 secondes pour les femmes.
L’épreuve de difficulté, enfin, demande aux athlètes de grimper le plus haut possible un mur de 15m, en six minutes, et sans connaître la voie à l’avance. Les parcours de l’escalade de « difficulté » sont de plus en plus complexes et exigeants au fil de la compétition, sollicitant toutes les capacités physiques et mentales des athlètes.
Hannes Van Duysen : Ce Gantois né le 4 septembre 2004 est devenu champion du monde juniors (U20) à Séoul, en Corée du Sud, en 2023. Cette même année, il remporte son premier succès chez les pros et remporte l'argent à la Coupe du monde à Hachioji, au Japon.
En 2024, Van Duysen démarre fort avec une troisième place lors de la première compétition de Coupe du monde de la saison à Keqiao en Chine.
L’escrime trouve ses origines dans le combat d’épée, qui apparaît il y a plusieurs millénaires, puisque des représentations de combattants à l’épée ont été datées de 1190 avant J-C. Plus tard, l’escrime, qui représentait initialement un entraînement militaire, devient un sport sous l’impulsion de maîtres d’armes français, italiens et allemands. Aujourd’hui, l’escrime est un sport d’ampleur mondiale.
En escrime, deux adversaires se font face, une arme à la main, et doivent toucher leur adversaire de leur arme sur une zone donnée. Chaque arme dispose de ses spécificités. Le sabre permet de toucher son adversaire avec toutes les parties de la lame (pointe, tranchant et dos). La surface valable comprend le haut du corps à partir de la taille, incluant les bras et la tête. L’épée et le fleuret ne permettent de marquer des points qu’avec la pointe, mais sur l’ensemble du corps (incluant le masque et les chaussures) pour l’épée, et uniquement sur le tronc (buste, épaules et cou) pour le fleuret. L’escrimeur qui atteint quinze points, ou qui en a le plus à la fin du temps réglementaire remporte le combat.
Neisser Loyola à l’épée : Cet escrimeur belge d’origine cubaine est né le 28 juillet 1998 à Cienfuegos. Pratiquant l'épée, il obtient ses premiers résultats majeurs en compétitions internationales en 2022 avec une 6e place aux championnats d'Europe et une médaille de bronze aux championnats du monde.
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