Vers une meilleure détection du plastique polluant nos mers et océans

02/03/2022

Une équipe de scientifiques belges a mis au point un moyen plus rapide et moins coûteux de détecter les microparticules de plastique polluant les eaux de la planète.

Détecter la quantité et la nature de particules fines de plastiques affectant toutes les formes de vie dans les mers et océans s’avère un préalable indispensable pour lutter efficacement contre ce type de pollution. Dans ce cadre, des scientifiques œuvrant au sein d’une équipe belge associant l’Université de Gand (UGent) et des agences de la région flamande en charge de la mer (VLIZ) et de la pêche (ILVO) viennent de développer une nouvelle technique très efficace.

Jusqu’à présent, la détection des particules de plastique de taille microscopique présentes dans l’eau nécessitait une main-d'œuvre importante et un matériel assez coûteux. Cette nouvelle méthode devrait permettre aux chercheurs du monde entier de les détecter beaucoup plus rapidement et efficacement car les analyses peuvent se faire de manière semi-automatique grâce à l’intelligence artificielle.

Concrètement, l’analyse repose sur des algorithmes de reconnaissance associés à des codes de couleurs apparaissant en fluorescence dans les échantillons d'eau observés au microscope. Une analyse qui prenait près d’une journée de travail peut être à présent effectuée en moins d’une heure.

Connaître la densité, la taille et le type des polymères présents permet de mieux déterminer les causes de la pollution des mers et océans. Grâce à cette meilleure cartographie des formes de pollution, les combattre efficacement sera plus facile.

Ceci est une réelle avancée dans la lutte contre la pollution plastique qui  menace la vie dans nos mers et océans.