Va-t-on pouvoir stocker des données sous forme de poudre grâce à des chercheurs de l’UGent ?

14/11/2018

Des chercheurs de l’Université de Gand ont réussi à sauvegarder des données sous une toute nouvelle forme : la poudre. Pour développer cette idée, ils se sont inspirés des modèles présents dans la nature, où les informations génétiques se trouvent dans l’ADN. Cette avancée permettra d’éviter l’utilisation de métaux lourds et d’énergie supplémentaire pour le stockage de données.

Les méthodes de stockage de données vont-elles connaître une véritable révolution ? C’est tout cas l’objectif du travail collectif fourni par des chercheurs en chimie, biochimie et informatique de l’UGent. Leur association a permis de transformer des données telles un QR code ou un texte court, en poudre.

Les méthodes traditionnelles, comme le stockage sur clé USB ou disque dur, pourraient disparaître avec l’arrivée de ce nouveau support.

Le processus peut poser question, mais grâce à une méthode d’analyse biochimique, il serait possible de transmettre des données des molécules contenues dans la poudre à un support web, comme un site internet ou une application. Ce système permettra ensuite de « décrypter » les données. Les scientifiques ont d’ores et déjà réussi à stocker des QR code en poudre, en espérant pouvoir transformer également des documents plus lourds, comme des images haute résolution ou des films. Actuellement, seule la vitesse de transfert des documents semble être un obstacle à cette technologie.

Il s’agit en tout cas d’une bonne nouvelle pour l’environnement. Les énormes quantités de métaux lourds nécessaires, leur extraction et l’énergie utilisée pour faire fonctionner ces supports pourront diminuer sérieusement à l’avenir, voire disparaître.