Une protéine porteuse d’espoir dans le traitement du coronavirus

10/05/2021

Des chercheurs de l’Université de Louvain identifient une protéine spécifique, l’intégrine-beta1, qui serait capable d’agir contre des virus. Une telle découverte pourrait aussi permettre de développer un traitement contre le coronavirus.

Grâce à des équipements et une expertise unique en microscopie à force atomique, l’équipe de professeur David Alsteens de l'UCLouvain, vient de découvrir le rôle de vecteur joué par la protéine β1-intégrine dans le développement des virus au sein des cellules.

Concrètement, en utilisant la microscopie à force atomique, les chercheurs belges ont pu en laboratoire « accrocher » un virus au bout d’une très fine pointe dans le but de le faire interagir avec une cellule hôte. Cela a permis d’identifier la « serrure », c’est-à-dire le récepteur cellulaire, et la « clé », c’est-à-dire la protéine utilisée par le virus pour entrer. Et en maitrisant cette nouvelle clé d'entrée et ce nouveau verrou, il devient dès lors envisageable de pouvoir fermer plus facilement la porte aux virus.

Cette étude de UCLouvain publiée dans Nature Communications ouvre de nouvelles perspectives pour le développement de thérapies antivirales efficaces contre des virus tels que le coronavirus. Plus encore, cette avancée scientifique laisse entrevoir de nouveaux traitements contre le cancer basés sur l’utilisation de virus comme vecteurs de gènes.

Dans la lutte contre la pandémie qui nous occupe, nos chercheurs continuent donc, sans relâche, à apporter leur pierre à son éradication.