Une nouvelle découverte pour mieux comprendre la maladie de Parkinson
Le Laboratoire de Neurophysiologie de l’Université libre de Bruxelles (ULB Neuroscience Institute) vient de mettre en évidence le rôle majeur du récepteur NMDA du glutamate, un gène primordial dans la plasticité synaptique, dans des phénomènes de mémoire procédurale et de contrôle moteur. Cette découverte permet de mieux comprendre des pathologies telles que la maladie de Parkinson et les assuétudes aux drogues.
Dans une publication parue dans la revue Journal of Neuroscience, Alban de Kerchove d’Exaerde et son équipe montrent l’importance de ce gène glutamate dans le mécanisme cellulaire de la mémorisation dans le circuit inhibiteur dans noyaux de la base, à savoir un ensemble de noyaux cérébraux sous-corticaux qui joue un rôle important dans l’apprentissage moteur et le circuit de la récompense. Ceux-ci sont affectés dans la maladie de Parkinson et la dépendance aux drogues.
Les chercheurs montrent que la perte de ce gène affecte la structure des neurones en diminuant leur excitabilité. Cela a pour conséquence de diminuer les comportements d’habituation et les comportements associatifs, que nous utilisons quotidiennement dans nos apprentissages ainsi que les stratégies d’apprentissage moteur.
Cette découverte permet de montrer le rôle-clef de ce gène dans les phénomènes de mémoires et de leurs pathologies associées, mais également le niveau d’excellence de l’ULB Neuroscience Institute, qui, avec ses 4 facultés, ses 17 laboratoires et ses 150 chercheurs, promeut une nouvelle approche pour comprendre non seulement le développement du cerveau, mais également la dégénérescence des fonctions cognitives pouvant entraîner des maladies comme Alzheimer ou Parkinson.