Un morceau de Belgique à la découverte du soleil

19/02/2020

En 1859, des télégraphistes sont victimes de violentes décharges électriques. En 1989, c’est toute la province de Québec qui se retrouve plongée dans le noir pendant 12 heures. Le soleil peut vraiment provoquer des ravages sur terre. Pour mieux protéger nos équipements électroniques omniprésents et hyper-sensibles à l'avenir, il est important d’essayer de mieux comprendre notre étoile. Pour ce faire, nous comptons sur le Solar Orbiter, un satellite fabriqué en partie en Belgique.

En février, l'Agence spatiale européenne (ESA) a lancé avec succès Solar Orbiter en orbite autour du soleil depuis  cap Canaveral en Floride. La sonde devrait transmettre des images des pôles nord et sud de notre étoile principale. Cela peut nous permettre de mieux comprendre si, comment et quand les éruptions solaires affectent la météo spatiale. Elles sont causées par la libération soudaine d'énergie du champ magnétique du soleil qui perturbe les signaux radio ou les équipements de navigation, ou notre quotidien  comme indiqué ci-dessus.

Nos satellites et télescopes sur terre ne sont pas suffisamment adaptés pour étudier en profondeur la surface solaire et toutes les caractéristiques de cette météo spatiale. Cela ne fonctionne même pas depuis le nouvel observatoire solaire d'Hawaï. Par contre, Solar Orbiter, dispose de capteurs à bord pour observer à la fois son environnement immédiat et le soleil directement grâce à son bouclier thermique adapté.

Pour accomplir ses missions, la sonde est équipée d'un télescope développé par l'Observatoire royal de Belgique et le Centre Spatial de Liège et a été lancée avec un lanceur dérivé d'une fusée conçue par un Belge dans les années 1950.