Un capteur quantique belge à base de diamant s'envolera vers l'ISS en 2026

15/05/2025

Un nouveau projet de coopération belge place notre pays encore plus fermement sur la carte mondiale de la recherche spatiale fondamentale. Le comportement de molécules en microgravité devient plus clair grâce à un capteur quantique à base de diamant développé conjointement par l'Université de Hasselt, l'Université de Louvain (UCLouvain) et l'Institut royal d'Aéronomie Spatiale de Belgique (IASB).

Fin 2026, notre astronaute de l'Agence spatiale européenne (ESA), Raphaël Liégeois, effectuera son premier vol vers la Station spatiale internationale (ISS). Il emmènera à bord un petit morceau d'une technologie de pointe de fabrication purement belge qui se situe à la croisée de la physique et de la chimie, plus précisément un capteur quantique à base de diamant. Celui-ci utilise la plus petite quantité de matière avec laquelle, dans ce cas, le comportement de molécules sensibles à la lumière en microgravité sera mesuré pendant six mois. Ces connaissances sont cruciales pour une meilleure compréhension de l'effet de l'apesanteur sur, par exemple, le corps humain ou les plantes dans l'espace, car à l'avenir, des personnes devraient être envoyées plus profondément dans l'espace et pour de plus longues périodes. Cette recherche s'appuie sur une autre technologie de l'UHasselt : le magnétomètre, qui, en 2021, a cartographié le champ magnétique autour de la Terre pendant dix mois à bord de l'ISS. 

Magnétomètre et capteur quantique : une technologie qui permet à la Belgique d'encore plus consolider sa réputation dans le domaine de la recherche spatiale au niveau international.