Surveillance du climat : la Belgique mise beaucoup sur elle
La science et l'industrie s'associent plus que jamais pour étudier les perturbations climatiques. La Belgique se dote d'un tout nouveau "centre climatique", dont les objectifs sont multiples. En outre, le système de satellites météorologiques géostationnaires (MTG), le plus complexe, le plus innovant et le plus salvateur, sera bientôt lancé.
Désormais, la recherche sur le climat sera intégrée dans un centre unique qui pourra fournir au gouvernement fédéral les avis scientifiques nécessaires sur lesquels fonder ses décisions politiques. Le centre développera davantage la coopération structurelle et interdisciplinaire, y compris au niveau international, entre les universités, les institutions scientifiques et les organismes de recherche sur le climat. Enfin, il fournira des services climatiques au gouvernement et au secteur privé.
D'ici la fin 2022, trois satellites météorologiques dits de troisième génération (MTG) seront placés en orbite à 36 000 km. Les deux premiers permettront à l'agence européenne de satellites météorologiques EUMETSAT de prendre des images deux fois plus souvent du continent européen et de la Terre entière. Ce dernier surveillera l'activité électrique, le vent, l'humidité et les différentes couches de nuages. À terme, il sera même possible de suivre le cycle de vie complet d'un orage, de son instabilité initiale à ses décharges de foudre. Une première, qui améliorera considérablement la précision des prévisions et des alertes météorologiques.
Ces nouvelles données permettront d’épargne des biens et des infrastructures et, bien plus important encore, des vies pourront être sauvées.