Reconstruction 3D du nez grâce à la société liégeoise Cerhum
En 2013, une patiente française a perdu une grande partie de son nez à cause du traitement par radio et chimiothérapie d'un cancer du nasopharynx. Récemment, l'institut de cancérologie de l'Université de Toulouse (CHU) lui a greffé un tout nouvel organe nasal en 3D mis au point par la société liégeoise Cerhum, spécialisée dans la reconstruction osseuse.

Vous avez bien entendu : pas de prothèse ni de greffe de peau, mais un nez en trois dimensions. Il est fabriqué en biocéramique, un biomatériau spécifique dont la composition est très proche de celle de l'os humain. Le nez est imprimé sur mesure pour le patient à partir d'images 3D prises avant le début du traitement du cancer. Le travail sur mesure profite à la construction osseuse, quel que soit le traitement subi par le patient. Par rapport à une transplantation artificielle classique, cette reconstruction est également cinq à sept fois plus rapide. Le gain thérapeutique obtenu est donc sans précédent.
Dans un premier temps, le nouveau nez a été transplanté sur l'avant-bras de la patiente pour donner à son corps une chance de le coloniser. Deux mois plus tard, il a été appliqué sur son visage, une procédure microchirurgicale impliquant la fixation de nombreux vaisseaux sanguins. En attendant, elle peut à nouveau respirer par le nez, mais une opération de suivi nécessitera quelques ajustements.
Des progrès médicaux considérables à mettre au crédit de la société liégeoise Cerhum, fondée en 2015 et spécialisée dans la fabrication de dispositifs médicaux pour la reconstruction osseuse.
3D nose reconstruction thanks to the Liège-based company CERHUM