Qarman, un héros belge dans l’espace

02/12/2019

La mission du satellite consiste à comprendre comment certains débris spatiaux entrent dans l’atmosphère et se désagrègent. C’est également la première fois qu’un nano-satellite de ce genre survit lors de cette phase de « rentrée atmosphérique ».

Il existe deux types de débris dans l’espace. Les satellites encore fonctionnels, qui peuvent être ramenés dans l’atmosphère, et ceux qui, en orbite autour de la terre,  polluent la banlieue terrestre. Ceux-ci représentent une énorme menace pour les missions spatiales. Ainsi, pour limiter le nombre de ces débris dans l’espace, il est crucial d’étudier la manière dont ils se désintègrent dans l’atmosphère.

Et c’est ici que Qarman intervient ! Ce satellite, créé par les entreprises belges Melotte et Voxdale, a été lancé à l’aide d’un Falcon-9 par la Société Space X depuis le Cap Canaveral en Floride. Le CubeSat a été embarqué dans une capsule Dragon qui avait déjà été utilisée deux fois auparavant.

Cette mission va permettre aux chercheurs  de l’Institut Von Karman d’étudier comment les débris spatiaux redescendent sur Terre et comment ils se désintègrent. Une prouesse technologique d’autant plus complexe que le petit satellite cubique devra relever des informations juste avant son entrée dans l’atmosphère, une phase de la mission jugée critique selon les scientifiques.

Un projet ambitieux dont les financements viennent entre autre de l’ESA et de la Politique scientifique fédérale belge, mais qui pourra peut-être nous permettre d’y voir plus clair là-haut !