Maladie de Parkinson : une avancée

14/02/2020

La maladie neurodégénérative de Parkinson est causée par des défauts génétiques. La KU Leuven a maintenant révélé le rôle du gène ATP13A2, une avancée importante pour plus de 6 millions de patients dans le monde.

Lorsque le gène ATP13A2 est endommagé, les cellules nerveuses meurent. Cela  stoppe l'absorption et le transport des molécules de polyamine, qui doivent protéger les cellules, via les lysosomes vers l'intérieur des cellules du corps. Les molécules de polyamine s'accumulent donc dans ces lysosomes, qui sont en quelque sorte  des centres de dépannage et de recyclage. Par conséquent, ces derniers gonflent, se fissurent et tuent la cellule. Si c'est le cas avec une cellule nerveuse qui contrôle les mouvements, la maladie de Parkinson peut se développer.

Peter Vangheluwe, du Laboratoire des systèmes de transport cellulaire de la KU Leuven et auteur principal de l'étude sur le rôle de ce gène, parle d'une étape importante sur le long chemin vers une thérapie contre la maladie de Parkinson. Il s'agit maintenant d'étudier comment le transport perturbé de la polyamine est lié à d'autres anomalies qui provoquent la maladie, en particulier l'accumulation de protéines dans le cerveau sous forme de plaques. D'ailleurs, le même problème de transport se pose avec d'autres affections de la vieillesse, comme le cancer, les maladies cardiovasculaires et les troubles neurologiques. Il est également nécessaire d'étudier quelles substances influencent le gène ATP13A2.