L’Université de Gand crée un microclimat autorégulé avec des arbres et des plantes subtropicales
En général, la qualité de l’air dans les grands espaces est médiocre à cause de mauvais systèmes de climatisation. Le bio-airco de l’Université de Gand devrait pouvoir changer cela.

Building Biospheres, c’est le nom donné au projet pilote de l’Université de Gand. Durant l’hiver 2024-2025, des scientifiques ont rassemblé des arbres et des plantes subtropicales soigneusement sélectionnés, dans une construction semblable à une serre. À l’aide de flux de sève et de dendromètres, ils contrôlaient sur un écran le comportement des espèces exotiques. Quelle était, par exemple, leur consommation d’eau, leur transpiration et leurs flux de sève ? Il s’est avéré que tout allait bien. Elles régulaient elles-mêmes la température de manière durable, ce qui indiquait qu’elles allaient bien. C’était bien plus agréable dans la serre qu’à l’extérieur.
En avril, le prototype déménage à la Biennale d’architecture de Venise pour six mois. S’il s’avère que, même à des températures plus élevées, le système répond aux attentes, il y a de fortes chances que de jeunes concepteurs ici et là voudront installer la nature vivante dans de grands bâtiments tels que des aéroports et des gares.
Qui sait, peut-être qu’un projet belge, qui se veut tant écoresponsable qu’esthétique, finira par jeter à la poubelle les climatiseurs énergivores, médiocres et insipides.