Lueur d’espoir pour les patients atteints d'un lymphome à cellules T périphériques (LCTP) rare

24/08/2022

Pour les personnes souffrant d'un lymphome à cellules T périphériques (LCTP), les chances de survie sont minces. La KU Leuven, l'UZ Leuven et le VIB ont obtenu de bons résultats en laboratoire pour optimiser le traitement de ce type de lymphome rare mais très agressif.

L'examen de l'ADN des patients atteints de (LCPT) a montré que deux gènes, à savoir MYCN et EZH2, travaillent ensemble pour que ces cellules cancéreuses se développent et se multiplient. Les deux gènes semblent renforcer l'effet l’un de l'autre. Cette découverte n'est pas nouvelle pour d'autres gènes de notre corps, mais elle l'est pour ces deux-là. Des expériences en laboratoire ont maintenant montré que lorsqu'une certaine molécule est utilisée pour inactiver EZH2 dans les cellules cancéreuses humaines, sa coopération avec MYCN cesse et les cellules cancéreuses meurent.

Pour l'instant, cette nouvelle molécule est testée en combinaison avec un médicament existant et les premiers résultats sont encourageants. Il est encore trop tôt pour crier victoire. Cette percée pourrait néanmoins jeter les bases de nouvelles thérapies ciblées, mais le processus de développement pourrait prendre des années.

La médecine espère beaucoup de cette découverte.