Livraison entièrement automatisée de médicaments par drone

09/01/2025

Les transports médicaux par drone existent depuis un certain temps, mais l'hôpital Jan Yperman d'Ypres inscrit une première mondiale à son palmarès : entre le décollage du drone et la livraison de l'échantillon au laboratoire, il n'y a pas d'intervention humaine.

Récemment, le centre de dialyse rénale de Dixmude a envoyé un échantillon de sang à l'hôpital Jan Yperman d'Ypres. Une affaire de routine et rien de spécial, donc, si ce n'est que le transport ne s'est pas fait par la route en taxi mais par les airs en drone. Et ce n'est qu'une partie de l'histoire.

Comment cela s'est-il passé ? Sur le toit du centre, l'infirmière a chargé un tube contenant l'échantillon de sang dans le drone, un engin de 21 kg et de plus de 2,5 m de long. L'appareil décolle immédiatement, et après un vol à 100 km/h de moyenne, il atterrit moins d'un quart d'heure plus tard sur le toit, sorte de zone de fret ou de mini-aéroport, de l'hôpital d'Ypres. Une fois la « boîte » refermée, le drone a déchargé sa cargaison de manière entièrement automatique dans un système de courrier tubulaire, qui l'a transmise directement aux biologistes cliniciens du laboratoire. Bien plus efficace et plus rapide que le trajet de 25 km en taxi, qui prend environ trois quarts d'heure aux heures de pointe.

Le test est donc plus que réussi. Outre le secteur médical, d'autres secteurs manifestent de l'intérêt pour ce système, qui nécessite toutefois des développements supplémentaires avant d'être opérationnel.