Le nez électronique de Louvain peut sentir les gaz nuisibles

18/07/2016

Des scientifiques de la KU Leuven ont développé un nez électronique qui détecte le CO2 et les armes chimiques grâce à capteurs électroniques. Ceux-ci sont composé d’une nouvelle catégorie de matériaux, les squelettes à structure organométallique (MOFs).

Le nez électronique de Louvain peut détecter les gaz nuisibles, des pesticides aux armes chimiques, grâce à des récepteurs olfactifs. Les capteurs doivent par conséquent être en mesure de renifler la molécule correcte et même de repérer les faibles concentrations. Ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent mais la KU Leuven y a réussi en inventant les MOFs.

Ces MOFs peuvent être comparés à des éponges qui absorbent des gaz spécifiques. De plus cette nouvelle catégorie de matériaux peut facilement se combiner avec les appareils électroniques étant donné que les MOFs peuvent être placés comme une membrane sur les microchips.

Cette application spécifique du nez électronique a des applications intéressantes. L’armée américaine peut désormais détecter les phosphonates qui se retrouvent, entre autres, dans le gaz neurotoxique mortel sarin.

Le principe du nez électronique avait déjà trouvé d’importantes applications antérieures. Ainsi, le test d’haleine, que tous les conducteurs expérimentés ont probablement subi, mesure la teneur en éthanol de l’haleine. De plus certains téléphones chinois sont équipés d’un nez qui détecte la teneur en CO2 dans un espace donné.