La KULeuven travaille sur une prothèse auditive interne révolutionnaire

14/04/2021

L'audiologiste effectue une mesure par électroencéphalogramme (EEG) pour cartographier objectivement les ondes cérébrales. Ceci est nécessaire pour le réglage correct d'un implant cochléaire (IC). Mais il est possible de faire encore mieux : l'implant lui-même mesure les ondes cérébrales.

Certaines personnes, comme les enfants sourds de naissance ou les personnes âgées souffrant de démence, sont incapables ou insuffisamment capables d'indiquer dans quelle mesure elles entendent bien ou mal. Un EEG classique peut fournir des conseils. Mais cela nécessite rapidement beaucoup d'électrodes sur la tête. Le chercheur postdoctoral Ben Somers, de la KULeuven, a constaté que cette méthode était plutôt laborieuse. En utilisant les électrodes d'un implant cochléaire expérimental, qui fonctionne de la même manière que son homologue ordinaire, il est parvenu à enregistrer directement les ondes cérébrales qui se produisent en réponse à un son.

 

Un tel enregistrement spontané présente plusieurs avantages. Il est objectif et ne nécessite aucune contribution de la part du porteur de l'implant. La mesure peut également avoir lieu dans des situations d'écoute quotidiennes. L'audiologiste peut ajuster les paramètres si nécessaire, éventuellement à distance via un ordinateur ou un smartphone. On s'attend à ce qu'à l'avenir, l'implant soit capable de s'adapter en fonction des ondes cérébrales enregistrées. Enfin, des applications non audiologiques sont à portée de main, comme la surveillance du sommeil et de l'épilepsie et les interfaces contrôlées par le cerveau.