La KU Leuven fait une découverte sur le mécanisme d'un champignon nosocomial mortel

16/01/2025

Des chercheurs de la KU Leuven ont fait une découverte sur le mécanisme du champignon mortel Candida auris, laissant entrevoir de nouveaux traitements.

Nous avions déjà entendu parler de cette bactérie nosocomiale par le passé. Même s'il avait déjà été découvert en 2009, le champignon Candida auris a récemment fait parler de lui. Les personnes en bonne santé en sont normalement peu affectées et peuvent s'en débarrasser d'elles-mêmes. En revanche, les personnes qui ont une immunité affaiblie peuvent contracter une infection grave lorsque ce champignon pénètre dans le sang et peuvent même en mourir. En effet, les antifongiques utilisés pour combattre l'infection ne sont pas toujours efficaces. 

Le Candida auris se propage principalement dans les hôpitaux et les maisons de repos en contaminant les mains ou les vêtements médicaux ainsi que les instruments et peut survivre longtemps en dehors du corps. Soit les cellules fongiques distinctes se regroupent en un caillot, ce qui protège les cellules internes contre les facteurs environnementaux, soit elles forment un fin biofilm sur la peau. Cette substance semblable à du mucus est encore plus difficile à combattre. 

La récente découverte par des scientifiques de la KU Leuven de deux protéines d'attachement qui stimulent la formation de caillots fongiques et de biofilms est une première étape vers un traitement efficace. S'ils parviennent à stopper ce processus, les colonies fongiques deviennent plus vulnérables aux agents antifongiques et les infections persistantes et mortelles à Candida auris dans les établissements de soins devraient à terme appartenir au passé.