La KU Leuven apporte sa collaboration à un nouveau test pour le dépistage des maladies du sang

22/06/2016

Des professeurs de Louvain ont collaboré au développement d'un nouveau test plus rapide et moins coûteux pour le diagnostic génétique des maladies du sang. Il s'agit d'une avancée importante dans le traitement de ces patients.

Grâce à ce nouveau test, il est désormais possible d'analyser en une seule fois et en même temps 63 gènes de pas moins de 24 patients. Le délai d'attente d'un diagnostic n'est en outre plus que de 6 à 8 semaines.

Avant, lors de l'établissement d'un diagnostic, on procédait en premier lieu au dépistage du gène de l'hémophilie, explique le professeur Kathleen Freson de la KU Leuven. Si cela ne donnait pas de résultat, on testait un gène suivant pour une autre maladie du sang. Comme 63 gènes responsables de maladies du sang héréditaires sont déjà connus entre-temps, les coûts pouvaient s'avérer très élevés et l'établissement d'un diagnostic requérait parfois plus d'un an.

Pour développer le nouveau test, les professeurs de la KU Leuven et de l'UZ Leuven ont mis en place un projet international de recherche, avec des collègues de l'University of Cambridge et de l'University College London.

On estime que 3 millions de personnes dans le monde souffrent d'une affection héréditaire hémorragique ou de coagulation. De telles maladies sont dues à de petites modifications de l'ADN. L'exemple le plus connu est l'hémophilie.