Imec continue à faire oeuvre de pionnier grace à une injection de quelques milliards d'euros
Leuven abrite le plus grand centre de recherche indépendant au monde dans le domaine de la nanoélectronique et de la technologie numérique : Imec. Il investira les 2,5 milliards d'euros qu'il a récemment levés principalement dans une troisième salle blanche.
Les semi-conducteurs, mieux connus sous le nom de puces, sont le composant de base des produits et des technologies les plus avancés. Au départ, ils étaient principalement intégrés dans les ordinateurs et les smartphones. Aujourd'hui, les applications sont beaucoup plus larges. Nous les trouvons dans les voitures autonomes, dans toutes sortes d'appareils ménagers, dans les nouvelles formes de connectivité comme la 5G ou plus tard la 6G, dans les soins de santé pour développer de nouveaux médicaments, etc.
En 2022, l'Union européenne a lancé sa nouvelle stratégie en matière de micro-puces, qui vise à porter sa part de marché mondial à 20 % d'ici 2030, afin de réduire sa dépendance vis-à-vis de ses concurrents asiatiques et américains. L'Imec mène, d'une part, des recherches universitaires innovantes sur les nouvelles technologies et, d'autre part, collabore avec l'industrie à la mise au point d'applications concrètes de ces technologies. L'injection de 2,5 milliards d'euros, provenant en partie du gouvernement et en partie du secteur privé, permettra à cet acteur mondial d'innover encore plus rapidement, de renforcer l'écosystème des puces en Europe et d'assurer une plus grande croissance économique en Flandre et en Europe. Notamment en construisant une troisième salle blanche, une zone totalement dépourvue de poussière et de vibrations. C'est une condition absolue pour travailler avec précision à l'échelle nanométrique.
Imec a donc encore le vent en poupe.