À Dessel, deux collines verdoyantes surmontent les déchets faiblement et moyennement radioactifs

01/10/2025

Le site ONDRAF, situé dans la commune anversoise de Dessel, a été désigné pour le dépôt final en surface des déchets radioactifs de faible et moyenne activité. Une sécurité absolue est garantie.

Surtout par le passé, l'énergie nucléaire suscitait des controverses en raison des déchets radioactifs. Après 1982, notre pays a cessé de stocker les fûts en les immergeant dans des fonds marins profonds de plusieurs kilomètres. Trois ans après leur mise en décharge, ils auraient spontanément libéré des déchets qui, selon les autorités compétentes, se seraient dilués dans la mer sans aucun risque.

L’Organisme national des déchets radioactifs et des matières fissiles enrichies (ONDRAF) a alors décidé de stocker les fûts de déchets en surface dans des bunkers spéciaux en béton en pression négative, avec des murs de 25 cm d'épaisseur et des fenêtres en verre au plomb de 11 cm d'épaisseur. Bien entendu, des contrôles stricts sont systématiquement effectués. Aucune radioactivité n'a jamais été libérée.

Une fois la campagne d'information et le long processus d'obtention des permis et des garanties achevés, le stockage définitif en surface peut commencer. Les 70 000 fûts sont encapsulés dans des caissons en béton appelés monolithes, ensuite comblés avec du mortier. Après avoir vérifié l'absence de radiations, ils sont déplacés vers le premier des deux bâtiments de stockage définitif compartimentés. Une fois complètement remplis, en 2045, les monolithes seront recouverts d'une dalle de béton, d'une couche de protection d'un mètre d'épaisseur d'argile imperméable, de gravier et enfin d'une couche de terre recouverte de gazon.

300 ans plus tard, un compteur Geiger situé dans les deux collines verdoyantes ne mesurera plus de radioactivité !