Des essais cliniques belges prometteurs grâce à l’astronomie

14/03/2025

Un laboratoire scientifique bruxellois est actuellement en phase de test. Si celui-ci s’avère concluant, cela pourrait être une avancée majeure pour le secteur médical.

L’étude actuelle repose sur une technologie initialement utilisée afin de contrôler la santé cardiaque et vasculaire des astronautes. Cela permet également de mesurer l’impact de la microgravité sur le cœur des astronautes une fois dans l’espace, à plus de 380 000 km de la Terre. Saviez-vous que la gravité a des effets directs sur l’activité cardiaque ? Elle est, en effet, moins stimulée une fois là-haut, le cœur fonctionne alors au ralenti. Dans ce cas de figure, la sismographie est également étudiée. Un terme à l’allure complexe, mais simple en réalité – il s’agit d’une méthode d’enregistrement des vibrations cardiaques au niveau du thorax.

Des chercheurs du laboratoire de physique et de physiologie (LPHYS) de l’Université libre de Bruxelles (ULB) ont alors eu l’idée de réinventer cette technologie dans le domaine médical, afin de détecter d’éventuelles malformations cardiaques congénitales chez les enfants. Cette méthode possède plusieurs avantages ; elle est non-invasive, peu chère et pourrait surtout sauver de nombreuses vies en détectant précocement des malformations cardiaques congénitales. Des essais cliniques sont actuellement en cours au sein de deux hôpitaux bruxellois : l’Hôpital Erasme et l’Hôpital universitaire des enfants Reine Fabiola.

Un petit pas de l’astronomie à la médecine, peut-être un grand pas pour l’humanité.