Des chercheurs de la KU Leuven découvrent un parasite tropical dans des eaux douces du sud de l'Europe
Quoi de mieux lorsqu'il fait chaud durant vos vacances dans le sud que de plonger dans une rivière, un étang ou un lac ? Mais attention : la KU Leuven met en garde contre un parasite tropical qui se développe dans les escargots d'eau douce et qui peut transmettre la schistosomiase, une maladie infectieuse.
Un avertissement a été lancé depuis déjà plus longtemps dans les régions tropicales pour la schistosomiase ou la bilharziose. La cause de cette maladie infectieuse est un ver plat parasite qui a besoin d'un escargot d'eau douce pour se reproduire. Ce petit escargot sécrète ensuite des milliers de larves blanches dont leur cible est l'humain. Les symptômes apparaissent environ 6 semaines après qu'elles ont traversé la peau : éruption cutanée, maux de tête, anémie, présence de sang dans l'urine ou les selles, forte douleur au ventre. La maladie peut également mener à l'infertilité, au cancer de la vessie, à la fibrose du foie ou encore à des retards de croissance et d'apprentissage chez les enfants. Il n'existe pas de vaccin, mais des médicaments efficaces. Il n'empêche que l'impact sur la vie de la personne contaminée est considérable. Mais heureusement, cette maladie tue très rarement. La vigilance est donc de mise.
Le parasite est déjà présent dans le sud de l'Espagne et en Corse. En raison du réchauffement climatique, la KU Leuven s'attend à ce que l'escargot d'eau douce fasse progresser ce parasite vers le nord au cours du siècle, et que les nageurs en eau libre dans la moitié de la Grèce, de l'Italie, de l'Espagne, du Portugal et du sud de la France courront un risque d'infection.