50 ans après la scission, c’est le temps de la (ré)union pour l’UCL et la KUL

17/04/2018

Un demi-siècle après sa création, Louvain-la-Neuve est devenue l’un des pôles économiques les plus attractifs de Belgique.

Née en 1968 d’une obligation pour la section francophone de la plus vielle université du pays de quitter Leuven dans la douleur, l’Université catholique de Louvain a su trouver dans les vastes  plaines du Brabant wallon une terre propice à son développement. Voyant désormais passer chaque jour 50 000 personnes, comptant 350 commerces et pourvoyant 15 000 emplois, on peut donc parler de succes story belge.  L’UCL, 2e employeur du Brabant wallon (derrière GSK), peut aussi se targuer d’être à présent la première université francophone, selon un classement mondial officiel établi à partir d’indicateurs de performance en termes d’enseignement, de recherche, de citations, de dimension internationale et de débouchés industriels.

Un tel développement dans la recherche scientifique n’est bien sûr envisageable qu’en nouant des partenariats. Et ces dernières années, le partenaire numéro un de l’UCL n’est autre que la KU Leuven. Plus que la signature récente d’un jumelage entre les deux entités, des actions conjointes concrétisent de plus en plus cette (ré)union.  Une première mission conjointe au MIT de Boston en mars dernier, avec échange de chercheurs, illustre au mieux des liens fraternels se manifestant aussi par de possibles « codiplomations » pour les étudiants dans plusieurs filières d’étude. Il n’est donc pas étonnant que plus de 50% des étudiants qui fréquentent une des deux universités dans le cadre d’Erasmus Belgica viennent de l’autre institution.