Un nouveau record dans le trafic de conteneurs a permis au port d’Anvers de limiter le recul des activités, en 2020, une année où la crise du coronavirus aura affecté à la baisse le commerce mondial.
Les biens qui transitent au port se subdivisent en quatre catégories : les conteneurs, les marchandises, le vrac sec et le vrac liquide. Le trafic total de marchandises n’a reculé que de 3,1% par rapport à 2019, cette dernière représente toutefois une année record. En poids, cela représente 231 millions de tonnes transbordées l’année dernière contre 238 en 2019. On peut résumer la situation en quelques mots : fruits à la hausse, voitures et pétrole en forte baisse.
Ce qui a sauvé l’activité du port c’est le transbordement des conteneurs, qui lui a permis de mieux résister que la majorité des ports de l’axe Hambourg-Le Havre. En 2020, il a dépassé pour la première fois les douze millions d’équivalents vingt pieds (EVP). Il s’agit d’une mesure utilisée pour exprimer une capacité de transport, qui se base sur le volume occupé par un conteneur de 6 mètres de long.
Un autre atout d’Anvers c’est la diversité de sa clientèle, qui fait qu’il ne dépend pas d’un seul pays ou continent. Si les échanges ont diminué avec les Etats-Unis, le plus gros client, ce n’est pas le cas avec la Chine dont l’économie a repris. Autre point fort à mettre en exergue, les importations de fruits, qui n’ont pas été affectées par la crise, au contraire, lors du premier confinement les produits alimentaires ont enregistré des records de vente.