En parlant d’exportation, on pense très rarement à l’industrie culturelle… Et si, en plus de concevoir des expositions, on les rendait itinérantes ? Et pourquoi ne pas les exporter aux quatre coins du monde ?
C’est tout simplement le concept de Tempora, une société bruxelloise fondée en 1998 : elle conçoit des expositions historiques, scientifiques et artistiques qu’elle exporte ensuite dans diverses villes.
La majorité des expositions sont aujourd’hui conçues en prenant en compte, en amont, cette portée internationale. Pour la PME, qui emploie 65 personnes, c’est une nécessité économique que d’exporter, mais cela lui permet surtout de développer des projets de grande envergure, comme pour « Dieu(x), modes d’emploi », à Genève jusqu’en janvier 2020.
Mais la société a aujourd’hui d’autres cordes à son arc. En plus d’exporter son savoir-faire, elle assure la maintenance de sites tiers. Elle répond également aux appels d’offres pour la conception, la réalisation et l’exploitation d’expositions. Comme ceux qu’elle a remportés en France, par exemple, pour le Glaciorium à reconstruire dans le Massif du Mont-Blanc et un autre projet en lien avec « le Petit Prince » de Saint-Exupéry, à Lyon.
D’ici 5 ans, Benoît Remiche, CEO de la société, aimerait continuer à professionnaliser l’entreprise et doubler son chiffre d’affaires. Mais surtout, l’entreprise veut devenir un acteur européen majeur. Pour ce faire, Tempora a besoin de nouveaux moyens financiers. Une levée de fonds est actuellement en cours auprès d’investisseurs privés, et la société envisage de lever 5 millions d’euros pour atteindre son objectif sur le plan européen.
La première phase du plan est enclenchée !