Son grand-père va fonder sa pharmacie en 1857 dans la galerie de la reine des galeries royales Saint-Hubert. Il vendait à l'origine des confiseries pharmaceutiques : bonbons contre la toux, réglisse contre les maux d'estomac, des guimauves... Il a l’idée d’enrober les médicaments au goût désagréable d’une fine couche de chocolat.
En 1912, son petit-fils, Jean Neuhaus Jr. (1877-1953) a inventé la praline, le premier chocolat avec un fourrage moelleux.
L’épouse de Jean Neuhaus junior, Louise Agostini, développe une boîte raffinée permettant de disposer élégamment et délicatement les pralines, tels de petits bijoux: le ‘ballotin’ devient l’article cadeau par excellence. La boîte de pralines reste dans le cœur des Belges un présent de choix et c'est toujours, pour bon nombre d'entre nous un plaisir d'en offrir, mais également d'en recevoir.
Aujourd’hui, le chocolatier peut se targuer d’être resté 100 % belge et est présent dans plus de 50 pays avec 1500 points de vente. Selon l'Association Royale Belge des Industries du Chocolat, de la Praline, du Biscuit et de la Confiserie (Choprabisco), le secteur des pralines et du chocolat comptait, en 2010, 264 entreprises en Belgique. Il représente également 13,2% du chiffre d'affaires global du secteur alimentaire belge et 14,6% de ses exportations.