Favoris des princes et des souverains européens, Antoine Van Dyck fut l’un des plus grands peintres flamands de la période baroque et l’un des portraitistes les plus admirés de tous les temps.
Né à Anvers en 1599, il est le fils d’un riche marchand de soie et très jeune déjà, il fait preuve de dons exceptionnels ; à 16 ans, il possède suffisamment d’expérience pour former lui-même un apprenti et à 19 ans, il devient maître de la gilde Saint Luc à Anvers. Il devient par la suite peintre indépendant et assistant principal de Rubens. Son voyage en Angleterre et en Italie en 1621 vont lui permettre d’imposer son talent de portraitiste. De retour à Anvers, il acquiert une importante clientèle, à tel point que sa réputation parvient aux oreilles de Charles 1ier d’Angleterre qui va l’appeler à Londres, le nommer chevalier er et lui faire vivre l’apogée de sa gloire.
L’évolution du talent de Van Dyck correspond aux divers périodes de sa vie. Il est d’abord influencé par Rubens, son maître d’alors. Durant son voyage en Italie, son style évolue : désormais, le portrait l’attitude des modèles et le décor sont mis en valeur. Dans les portraits réalisés en Angleterre, l’appartenance au milieu social domine plus que les traits psychologiques de l’individu, mettant toujours en valeur la position sociale importante des modèles.