Les impasses méconnues de Bruxelles

25/10/2019

Au cœur de la capitale, de discrètes petites ruelles portent des noms souvent évocateurs tels que l’impasse du Val des Roses ou celle aux Huîtres. On en dénombre encore aujourd’hui une vingtaine, vestiges d’une vie populaire d’antan qui en comptait quelques centaines.

Jusqu’au début du XXème siècle, les impasses servaient d’espaces de concentration d’habitations très populaires. En retrait des voies publiques, très rarement accessibles aux véhicules, jusqu’à deux cent personnes s’y entassaient à l’époque dans des conditions sanitaires souvent très misérables.  

De nos jours, certaines impasses ont été fermées par des portes et ne sont donc plus visibles pour les promeneurs. Un bel exemple est fourni par l’impasse des Métiers, rue du Marché aux Herbes.

Si beaucoup d’anciennes impasses ont perdu leur fonction d’habitat, d’autres ont fort heureusement fait l’objet d’une rénovation ou d’une réaffectation. Beaucoup valent vraiment le détour. On pense évidemment à l’impasse Saint-Jacques, si populeuse autrefois, qui accueille maintenant des commerces de luxe aux abords de la place du Sablon.

Il y a aussi l’impasse de la Fidélité non loin de la Grand-Place. On y voit Jeanneke, la petite sœur de Manneken, accroupie pour assouvir le même besoin que son illustre frangin.  Un autre lieu incontournable du folklore bruxellois, le Théâtre Royal de Toone émerveille depuis un siècle petits et grands en perpétuant la tradition des marionnettes bruxelloises.  Vous y accéderez  en passant au choix par les impasses Sainte-Pétronille ou Schuddeveld.

Mais d’autres impasses bruxelloises méritent évidemment le détour.