La photographe Lara Gasparotto suit résolument sa propre voie

Le phénomène de la photographie liégeoise est né en 1989. Peu après avoir terminé ses études à Saint-Luc, elle a attiré l'attention du galeriste anversois Dries Roelens, qui a le nez pour détecter les jeunes talents. Les choses sont allées vite dès le début. Il a collaboré avec Lara lors d’une exposition à Berlin et même en Chine, où elle a pu exposer grâce à ses relations.Agée d’à peine 20 ans, l'artiste a déjà fait une percée internationale.

Pourquoi Lara Gasparotto se distingue-t-elle ? En premier lieu en raison de son portfolio très hétérogène de paysages à couper le souffle, d'intérieurs, d'images abstraites, de personnages jeunes et désinhibés, de nus et autres scènes sensuelles, ainsi que d'objets ordinaires de la vie quotidienne, clichés pris tant en couleur qu'en noir et blanc. Mais plus que ce qu'elle photographie, c'est la façon dont elle le fait. Avec une spontanéité apparemment inépuisable, une aisance, loin de l'esthétique classique que l'on attend dans le milieu des photographes professionnels. Le résultat est une série de tirages un peu négligés et granuleux, mais qui captent immédiatement le regard du spectateur.

Laissez-vous submerger en parcourant  ‘Ask the Dust’, son dernier livre de photos, publié par le prestigieux éditeur Ludion. Chaque photo dégage une tension tangible et vous fait flotter entre rêve et réalité.

Difficile de s’en détacher.