A la bonne franquette ? Les insectes : du burger à la gastronomie

01/10/2014

La consommation d’insectes n'est certainement pas encore bien établie en Belgique, mais depuis le mois d'octobre, des gourmets aventureux peuvent acheter dans la plupart des supermarchés des burgers, des schnitzels et des nuggets aux vers de l'entreprise limbourgeoise Damhert.

C’est surtout l’aspect et l’idée que l’on se fait de ces « bestioles » qui en rebutent encore plus d’un. En vérité, il y a pourtant peu de différence avec la consommation de mollusques, comme des crustacés, des seiches ou des escargots, mais ceux-ci sont bien intégrés dans notre culture culinaire. Plus de deux milliards de personnes mangent cependant des insectes sur notre planète. Les insectes sont en effet riches en protéines, en vitamines, en minéraux et en fibres, ils sont nombreux et faciles à élever. L’empreinte écologique de leur production est en outre bien inférieure à celle de la production de volaille ou de viande de bœuf, par exemple.

Ce message semble également atteindre la culture alimentaire belge. Si le premier cap a été franchi avec l’offre de burgers aux insectes aux festivals estivaux et dans les restaurants estudiantins, plusieurs restaurants gastronomiques commencent tout doucement à également proposer des insectes à leur menu. « Bugs & Lunch » à Gand propose même des menus complets aux insectes. Gand n’est toutefois pas la seule ville où l’on puisse goûter des insectes. « ‘t Walhalla » à Roulers sert un burger de tofu à base de vers Buffalo. Le restaurant à hamburgers ostendais « Cook & Roll » propose quant à lui un Tandoori Insect Burger et un Grasshopper Sundae à sa carte.

Il convient d’avouer que dans la plupart des cas, les insectes sont traités de telle manière qu’on les goûte, mais qu’on ne les voit pas. Ils peuvent par exemple être proposés sous la forme d’une croquette de grillon ou d’une couche croustillante sur une boule de glace à la vanille. Les goûts sont surprenants : noix, bacon, pop-corn, et même menthe.