Bibiane Godfroid reçoit la Légion d'honneur !

11/03/2015

Le président français, François Hollande, a décoré Bibiane Godfroid du titre de chevalier de la Légion d’honneur, ce mercredi soir, pour saluer l’ensemble de sa carrière.

Rien ne prédestinait cette Wavrienne à une carrière si époustouflante. Diplômée en droit et fiscalité de l’Université Catholique de Louvain, Bibiane Godfroid débuta sa carrière comme rédactrice en chef et présentatrice du journal télévisé sur l'antenne belge de RTL Télévision, puis devient Directrice des Programmes et de la Fiction de RTL-TVi en 1987. Godfroid continuera de présenter les journaux de RTL-TVi, jusqu'au 11 septembre 1989.

Elle décide de poursuivre en France sa carrière sur le petit écran. En 1991 elle devient directrice des programmes de Canal J avant d’être appelée par Hervé Bourges comme Directrice de la Programmation de France 2.

La France lui ouvre grandes ses portes. À partir de 1996, elle poursuit sa carrière au sein du Groupe Canal+, tout d’abord comme Directrice des Programmes Numériques et Directrice de l’Antenne, puis comme PDG de la chaîne premium Kiosque.

Elle est Directrice Générale des Programmes de M6 du 1er janvier 2007 au 31 décembre 2014. Elle devient, à partir du 1er janvier 2015, directrice générale des Productions du groupe M6.

«C’est la plus belle récompense que j’ai reçue, explique-t-elle. En tant que Belge, être honorée par la République française, ça démultiplie la récompense. J’ai vécu de fortes émotions.»

Émotions qu’elle a eu envie de partager, d’abord avec sa famille, «parce que la réussite professionnelle est étroitement liée avec une vie personnelle épanouie» mais aussi, «avec toutes les personnes qui ont évolué professionnellement à mes côtés.» Vingt personnes ont ainsi pu l’accompagner à l’Élysée pour partager, avec elle, ce grand moment. «Recevoir cette récompense, c’est aussi l’occasion de regarder en arrière et faire le point sur tout ce que j’ai fait.» 

Parce que malgré son CV impressionnant, Bibiane Godfroid avoue ne pas être consciente d’avoir marqué l’histoire de la télévision. «C’est la première fois que je m’en rends vraiment compte. Notamment quand j’ai constaté les retombées médiatiques que cela avait eu en Belgique, et bien plus que je l’imaginais, en France. Je me suis rendu compte que j’avais été précurseur et que j’étais même parfois devenue un exemple pour une génération de femmes. C’est vraiment très flatteur. »