Quel est le grand oublié de l’impressionnante liste des atouts et des vedettes belges ? C’est le Berger malinois !

Frite, gaufre, chocolat, bière, BD,… A l’étranger, ces produits sont immanquablement associés à la Belgique. Une icône de chair et de sang mériterait, elle aussi, de figurer en bonne place dans cette liste.

Le Berger allemand a longtemps tenu la vedette dans les services de la police belge et étrangère pour les missions de pistage, de détection de la drogue ou encore de patrouille. Mais, depuis une dizaine d’années, ce dernier a été détrôné par son congénère belge, le Berger malinois, en tant que chien policier numéro un de par le monde. Il est de loin le principal collaborateur du service d’appui canin de la Police fédérale belge. Il contribuera peut être bientôt à la lutte contre la covid 19 en détectant les personnes contaminées à l’entrée , entre autres, des festivals. Les Forces spéciales américaines en ont déjà recruté quelques milliers et sont  prêtes à dépenser jusqu’à 100.000 euros par chien. N’était-ce d’ailleurs pas un Malinois qui a été proclamé héros des commandos de marine américains, en 2011, pour sa participation à l‘arrestation d’Osama Bin Laden?

Cette haute estime dans laquelle on le tient a-t-elle de quoi surprendre ? Point du tout. De nombreux Allemands souffrent de problèmes des hanches ou du dos tandis que les Malinois sont bien plus intelligents, courageux, souples et n’ont pas été affectés par les atavismes dus à une reproduction forcenée. Leur élevage remonte à 1891, en région malinoise; on les retrouve toujours principalement en Flandre et aux Pays-Bas.

C’est l’histoire d’un canidé surdoué qui participe à la notoriété de la Belgique à travers le monde.