Un groupe technologique basé à Ostende livre des drones de déminage avancés à l'OTAN
La marine belge pourra bientôt assurer entre autres la sécurité de ses voies maritimes et de ses ports maritimes grâce à des drones suicides de haute technologie. Pour ce faire, l'OTAN a passé une commande de 60 millions d'euros à Exail Robotics Belgium, basé à Ostende.

Les drones suicides, un nom un peu effrayant pour un appareil de robotique sous‑marine spécialisé. Mais le nom correspond à la réalité. Le drone est guidé à distance vers une mine localisée. Il s'y attache et la désactive à l'aide d'un explosif. Bien entendu, le drone s'autodétruit lors de ce processus. Il ne peut donc être utilisé qu'une seule fois. Ce système innovant vient s'ajouter aux différents types de drones déjà fournis à la marine belge.
De nombreuses mines marines larguées au large de nos côtes pendant les deux guerres mondiales pour endommager ou détruire les navires ennemis reposent encore au fond de l'eau, avec tous les dangers que cela comporte. Au fil des années, la Belgique s'est spécialisée dans les solutions de lutte anti-mines et souhaite rester à la pointe dans ce domaine. Elle a prouvé à maintes reprises son expertise dans la gestion de ces engins au niveau national et à l'étranger. D'ailleurs, le monde entier en parle.
Ces drones nouvelle génération ne peuvent que renforcer notre réputation mondiale en matière d'opérations de déminage.