L'université de Gand, pôle émergeant de l’ère numérique
Dans le domaine du numérique, l’Université gantoise peut se targuer d’être à la base d’un des plus haut taux de création de scale-ups en Europe.
On qualifie de scale-up une start-up qui a réussi à atteindre une croissance suffisante pour prétendre à devenir une grande entreprise mondiale. Omar Mohout, entre autres chercheur au Sirris (le centre collectif de l'industrie technologique basé à Liège), s’est profilé comme un spécialiste des scale-ups actives dans le secteur numérique. Depuis 2013, il établit un classement européen de ces types d’entreprises créées à partir de spin-offs au sein de 200 universités et autres centres de recherche.
L’analyse des données émanant de plus de 10 000 scale-ups européennes montrent que l'Université de Gand peut se targuer d'une enviable cinquième place, seulement précédée par de grands noms comme l'Université de Cambridge, l'ETH Zurich, l'Université d'Oxford et l'École polytechnique de Lausanne.
Pour Wim Van Camp, directeur général de TechTransfer à l'université de Gand : « Ce résultat montre comment, grâce à plusieurs mécanismes de financement, l'UGent a pu créer des spin-offs au cours des quinze dernières années, et comment ces jeunes entreprises peuvent se développer pour devenir des entreprises de grande envergure dans l'écosystème gantois. De plus, grâce à notre structure de valorisation unique au sein de l'Association UGent, nous continuerons à nous concentrer sur le soutien, la sensibilisation et la motivation des chercheurs pour qu'ils tirent le meilleur parti de leurs recherches dans les années à venir ».u
L’université de Gand est un réel moteur pour l’économie.