L’Université d’Anvers veut rendre le secteur de la mode en Europe durable, équitable et circulaire
L’industrie du textile et de l’habillement n’a pas bonne réputation en matière d’impact sur l’environnement et sur la société. Heureusement, on prend de plus en plus conscience du fait de devoir changer les choses. L’Université d’Anvers a été désignée afin d’orienter dans la bonne direction.
Produire, acheter puis se débarrasser de vêtements bon marché à un rythme effréné, encore et encore, avec évidemment toutes les conséquences sociales et environnementales désastreuses que cela implique : c’est ce que l’on nomme la mode éphémère. Les émissions de CO2, l’utilisation de produits chimiques et matières plastiques, et la pollution liée aux eaux usées des industries liées à ces activités ne mentent pas.
La Just Fashion devrait à terme remplacer la fast fashion. L’Université d’Anvers a été désignée par la Commission européenne comme coordinatrice d’un consortium de 20 partenaires européens en faveur d’une transition durable. Cela concerne notamment trois universités internationales, la European Fashion Alliance, le centre flamand de design et de mode Flanders DC et bien d’autres encore. Le consortium va fournir à six petites et moyennes entreprises de mode de différents pays européens les compétences, les connaissances, les outils et l’accompagnement nécessaires.
Quand l’écologisation, la neutralité climatique, la circularité et l’inclusion, tout en maintenant la créativité et la pérennité, seront devenues une réalité, on pourra dire que la transformation du secteur de la mode est réussie.