Les universités belges contribuent à la modernisation du CERN
L'institut CERN en Suisse prend quelque peu des airs belges, ou du moins certaines de ses technologies.

Des chercheurs issus de nombreuses universités belges (40 scientifiques au total sont impliqués) sont actuellement engagés dans un processus laborieux pour le développement de milliers de modules faisant partie d'un tracker qui retrace la trajectoire des particules créées dans le Grand collisionneur de hadrons, le plus grand accélérateur de particules au monde, situé au sein du Centre européen pour la recherche nucléaire (CERN) en Suisse.
Les deux universités bruxelloises (ULB et VUB) ne sont pas les seules instances académiques belges à participer à cette initiative ; celles de Gand, d'Anvers et de Louvain-la-Neuve contribuent également en apportant leur expertise. Pour l'instant, ce savoir-faire reste (et se développe) sur le campus d'Etterbeek de la VUB. Le Grand collisionneur de hadrons sera en quelque sorte mis en sommeil entre 2026 et 2030, le temps d'installer le nouveau tracker.
Saviez-vous que le physicien théoricien belge François Englert a reçu le prix Nobel en 2013 avec Peter Higgs pour avoir découvert le boson de Brout-Englert-Higgs ?
Un autre bel exemple de l'expertise scientifique belge qui change le monde, une découverte à la fois.