Les Carrières du Hainaut à Notre-Dame de Paris
La liste des artisans belges qui ont contribué à redonner à Notre-Dame de Paris sa splendeur d'antan est impressionnante. Après une entreprise de restauration, un bureau d'architecture paysagère, un photographe-vidéaste-cinéaste de renom, place à l'authentique pierre bleue belge des Carrières du Hainaut, de la commune wallonne de Soignies.

Le 15 avril 2019, de nombreuses personnes pleuraient lorsque la Tour de célébration pointue s'est effondrée comme un château de cartes dans l'incendie de Paris Notre-Dame. Lors de cet incendie, la nef et surtout le chœur ont été gravement endommagés.
Les maîtres d'ouvrage ont été chargés de reconstruire ce majestueux lieu de culte à l'identique dans un délai de cinq ans, et cela, en utilisant les mêmes matériaux et les mêmes techniques qu'à l'origine. Une tâche énorme, mais qui a été menée à bien. Pour le carrelage, ils se sont adressés presque systématiquement aux Carrières du Hainaut à Soignies. Sa pierre bleue belge authentique est résistante, durable, légèrement poreuse et très semblable à celle qui s'y trouvait avant l'incendie. Pas moins de 800 m² ont été posés en damier, en alternance, par moitié, avec le marbre dit de Lunel provenant, lui, d'une carrière située près de Boulogne-sur-Mer, en France. Un architecte de la carrière prétend que, sans nouvelle catastrophe, notre pierre pourrait encore être là dans 2 000 ans.
Cette perle parmi les pierres peut aussi être admirée dans des lieux tels que le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, le Louvre Abu Dhabi, la station de métro Madison Square à New York et, d'avril à octobre 2025, dans le pavillon belge de l'exposition universelle d'Osaka. Autant de cartes de visite prestigieuses s'il en fallait pour vous convaincre !